Quasi mythiques, les Quality Raters désignent les bonnes âmes qui apportent un soupçon d’humanité à l’algorithme du plus célèbre des moteurs. Anonymes, ces hommes et ces femmes sont pourtant en charge d’une mission de la plus haute importance : valider les résultats proposés par Google aux internautes. Portrait de ceux que l’on ne voit pas et qui pourtant, participent de la pluie et du beau temps de votre SEO…

Google Search Quality Raters, un job à temps partiel…

Quality Rater, un titre qui en jette pour une mission de la plus haute importante : évaluer la pertinence des résultats remontés par le moteur de recherche. Mandatés par Google, ces hommes et ces femmes ne sont pas salariés de la firme mais de simples internautes, sans connaissances particulières du référencement ou même du webmarketing. Internaute lambda, ces testeurs arpentent le moteur 10 à 20h chaque semaine, pour la modique somme de 12$ de l’heure…
En ligne de mire, l’analyse des résultats proposés par le moteur. Des requêtes web aux actualités, en passant par le knowledge graph, tous les contenus indexés sont passés au crible, souvent par plusieurs Quality Raters afin de croiser leurs analyses. Les résultats payants, seraient également, soumis à leur verdict.

Quality Rater, comment évaluent-ils les résultats ?

Internaute moyen, le Quality Rater s’attache à passer en revue les qualités d’un résultat au regard de l’objectif à atteindre. Ainsi, ils peuvent traiter les résultats par requête ou bien « side by side ». A partir de là, ils attribuent deux types de notation :

  • une note de qualité globale : de très basse à très haute
  • une note pour juger de l’utilité du résultat

En charge à ces espions également de remonter à Google, toutes les erreurs d’indexation de type langage, contenus adulte, difficultés de chargement… Une charte de 160 pages, à destination des évaluateurs est transmise par le moteur afin de cibler les points à traiter.

Comment Google intègre-t-il ses données humaines ?

Nettement plus subjectives qu’un algorithme, ces données n’auraient pas d’impact direct sur les résultats du moteur. Si le secret reste difficile à percer, il semblerait que ces analyses aient surtout vocation à améliorer l’algorithme.
Matt Cutts évoquait, l’an passé, leur usage pour le lancement de nouveaux filtres. Il semble que ces informations auraient, par exemple, été à l’origine des mises à jour Penguin ou Panda. Plutôt confidentiel, le sujet reste, comme souvent flou pour l’utilisateur.
 

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