SEO : 40 points de checking pour optimiser votre site

Lancement d’u nouveau site, refonte ou volonté d’augmenter vos performances, auditer son site est le point de départ de toute stratégie SEO. Essentielle, cette phase vous permet de mettre à plat les forces et les faiblesses de votre site, et ainsi, prioriser les tâches. La mission étant assez complète, JVWEB vous dresse 40 points de vérification, du serveur aux liens, en passant par le contenu pour la mener à bien !

Retrouvez-nous pendant 4 semaines pour découvrir les cinq piliers essentiels de votre stratégie SEO. Pour ce premier opus, libérez votre esprit IT et préparez-vous pour une plongée au cœur de vos serveurs…

SEO & SERVEUR 

Le SEO, c’est aussi de la technique ! Avant d’explorer les pages, auditez déjà vos fondamentaux, vos serveurs.

#1. Votre site est-il toujours disponible ?

Utilisez un outil, tel que PingDom, pour vous assurer que votre site est toujours disponible à la navigation. Ce type d’outil vous indique un taux de disponibilité, vous ne devez pas descendre en deçà de 99%. Si c’est le cas, contactez votre hébergeur pour identifier la cause.

disponibilité site web

#2. Votre site est-il bien en HTTPS ?

Indispensable pour votre référencement comme la confiance de vos internautes, la migration du HTTP vers le HTTPS devrait déjà être effective. Assurez-vous que toutes vos pages sont migrées et ne génèrent aucune erreur 404. Un test SSL vous permet également de tester votre configuration sécurisée.

Test SSL - HTTPS

#3. Vos url sont-elles uniques ?

Vérifiez que toutes vos url sont bien uniques via Search Console. Prêtez-y une attention toute particulière lors de la migration vers le HTTPS en contrôlant que tous vos liens sont bien au bon format.

#4. Avez-vous testé votre voisinage ?!

Une astuce à laquelle on ne pense pas assez, mais, s’assurer que les IP voisines sont propres est une précaution supplémentaire. Objectif : ne pas être assimilé par Google à une IP reliée à des modèles de spam. Des outils vous aident à en savoir plus sur les IP du quartier, faites le test !

#5. Votre site contient-il des malwares ?

Il n’est pas rare, notamment sur WordPress, de voir des logiciels malveillants s’introduire sur un site pour y remplacer son contenu ou y intégrer des liens. Une pratique qui nuit fatalement à votre SEO, votre image, vos ventes… Search Console vous permet de les identifier, ne vous en privez pas !

analyse malwares

#6. Vos DNS sont-ils opérationnels ?

Des soucis récurrents sur vos DNS peuvent altérer vos performances. Comme la disponibilité, il est intéressant de regarder les éventuels problèmes rencontrés par vos DNS afin de les remonter auprès de votre hébergeur.

#7. Que disent vos erreurs serveur ?

Faites l’inventaire de vos erreurs serveur, et surtout, faites un grand ménage ! Vérifiez qu’aucune redirection n’est orpheline, ou trop longue (2 maximum !). Pensez également à supprimer les liens vers les pages qui n’existent plus et génèrent des erreurs 404 ou 500. Enfin, bloquez les pages interdites, les pages 403, via robot.txt.

Erreurs serveur

#8. Vos pages sont-elles bien indexées ?

Là encore, munissez-vous d’un outil capable de remonter vos pages noindexing et nofollow. La balise no index, qui indique à Google de ne pas indexer la page, est à réserver aux contenus dupliqués et pages cachées. La balise no follow, indique, elle, à ne pas « répartir» la puissance de la page, ce qui dessert vos propres contenus.

#9. Vos pages d’erreur sont-elles bien en 404 ?

Google a indiqué que les pages inexistantes devaient être classifiées en 404. Assurez-vous de respecter cette contrainte. Mieux, de ne pas avoir de pages inexistantes !

Erreur 404

SEO & INDEXATION

Etape 2, s’assurer que toutes les conditions sont en place pour une indexation rapide et performante !

#10. Votre site a-t-il un sitemap ?

La base ! Indispensable, votre sitemap doit être dynamique afin d’y répertorier chaque nouvelle page. N’oubliez pas de l’importer dans Search Console et Bing Webmaster Tool pour optimiser l’indexation SEO.

#11. Avez-vous vidé votre cache ?!

Jetez un œil à votre cache de temps à autre via http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:[votre URL ici].
Vous y verrez votre site avec les yeux de Google !

#12. Combien de pages sont-elles indexées ?

Pour le savoir, tapez site:monsite.com dans Google et comparez le nombre de résultats à votre total pages. Si il est inférieur, certaines pages ne sont pas indexées, reste à savoir pourquoi et comment. Si il est supérieur, vous avez potentiellement un problème de contenus dupliqués. Astuce PRO: tapez votre nom de domaine sans www et sans http(s).

#13. Avez-vous un flux RSS ?

Si l’utilisateur lambda les a délaissé, Google utilise toujours les flux RSS pour récupérer des liens d’indexation. Incluez discrètement une balise rel= alternate dans votre code source pour multiplier vos chances !

#14. Publiez-vous sur les réseaux sociaux ?

La publication automatique de vos contenus sur les réseaux sociaux est déconseillée. En revanche, si ces contenus ont un potentiel d’engagement, saisissez cette opportunité de collecter davantage de liens SEO.

#15. Vos SERP sont-ils enrichis ?

Utilisez un balisage sémantique pour optimiser votre visibilité et surtout, assurez-vous que vos extraits enrichis ne contiennent pas d’erreur. Pour cela, Search Console est votre allié !

 

SEO & CONTENU

Impossible de parler optimisation SEO, sans passer par la case contenu. Rapide check-list des bonnes pratiques rédactionnelles.

#16. Vos pages ont-elles un titre ?

Un outil de crawl vous aidera à remonter les pages dissidentes et leur ajouter un titre aisément.

#17. Vos titres sont-ils à la bonne taille ?

Vos balises titres ont plus d’impact si elles sont lisibles. Copiez-collez toutes vos balises et arrangez-vous pour respecter les 70 caractères sur desktop, 50 sur mobile. Sur les plus longs, axez votre wording longue traine 😉

#18. Vos titres incluent-ils des mots-clés ?

Optimisez, mais pas trop ! Placez vos mots-clés en début de titre et essayez d’en faire un titre attractif ! Evitez de multiplier les variantes de mots-clés, y compris les synonymes.

#19. Vos pages ont-elles des métas-descriptions ?

Préférez toujours une métadescription rédigée par vos soins à celle générée par Google. Limitez-vous à 160 caractères afin que le texte soit lisible. Là encore, conjuguez sens du verbe et mots-clés !

#20. Rédigez-vous des titres H1 ?

Indispensables, les balises H1 indiquent à Google le titre du contenu. Comme pour le titre de la page, évitez l’abondance de keywords. Si pour un contenu informatif, l’utilisateur s’attend à un titre de page et d’article similaires, pour une LP, vous pouvez varier les plaisirs !

#21. Et les H2 alors ?!

Idem, votre contenu doit être correctement structuré pour gagner en lisibilité. Ces sous-titres de niveau 2 sont utiles aux moteurs mais surtout aux utilisateurs car ils guident la lecture. Si nécessaire, descendez encore d’un niveau de lecture grâce au H3, H4…

#22. Vos contenus sont-ils keyword friendly ?

Terminé le temps de l’overkeywording ! Désormais, si il doit y avoir une règle, ce serait davantage 1 page = 1 mot clé principal. Soyez organisé, consignez tout ceci dans un excel !

#23. Vos images sont-elles balisées ?

Comme pour vos contenus, optimisez vos images en leur ajoutant une balise alt text. La fonction première de cette balise étant de décrire aux malvoyant le contenu de l’image, choisissez votre mot-clé en conséquence.

 

SEO & ARCHITECTURE DE SITE

Capitale pour une bonne indexation, l’architecture optimale d’un site tient à une foule de petits détails…

#24. Votre logo contient-il un lien ?

Une habitude fortement ancrée chez les utilisateurs, que vous devez respecter. Un petit lien vers la page d’accueil depuis votre logo, et ce, depuis toutes vos pages !

#25. Avez-vous optimisé vos ancres de navigation ?

Le texte de votre menu est un bon emplacement pour glisser quelques mots-clés. Seulement, n’abusez pas des répétitions pour qualifier vos déclinaisons produits : basket femme, basket tissu, basket cuir… Préférez une rubrique mère et des sous catégories.

#26. Vos pages contiennent-elles des liens externes ?

Si oui, assurez-vous que ceux-ci respectent la politique anti-spam de Google. A défaut, cela porterait préjudice à votre SEO. En résumé : des liens de qualité, pas de pôle de liens, pas de liens follow depuis les commentaires de votre blog.

#27. Vos liens pointent-ils vers des pages orphelines ?

Vous avez pris soin d’éliminer les pages perdues, faites de même avec les liens qui pointaient vers elles. Une fois identifiés, redirigez tant que possible ces liens vers des pages à fort potentiel.

#28. Vos sous-dossiers url sont-ils en ordre ?

Reflet de la navigation de votre site, vos sous-dossiers d’url ne doivent pas comporter de doublons d’une catégorie à l’autre. Si vous n’avez vraiment pas le choix, palliez l’effet avec une url canonique.

#29. Mesurez-vous la profondeur des liens ?

Les pages les plus importantes, contenant vos requêtes star, ne devraient pas être enfouies dans un 2ème ou 3ème niveau, mais facilement accessibles. Par exemple, depuis la home. Des outils d’exploration permettent de mesurer le nombre de clics du parcours utilisateurs, faites les bons choix !

#30. Vos pages sont-elles bien hiérarchisées ?

Evidemment, toutes les pages ne peuvent être au même niveau. Vous devez donc créer catégories et sous catégories pour faciliter la navigation comme l’indexation. De même, cela reste la meilleure méthode pour alimenter votre cocon sémantique.

#31. Votre pagination contient-elle du Javascript ?

Chaque contenu devrait avoir sa propre url afin de permettre l’indexation, mais aussi, aider l’utilisateur à retrouver un contenu. Pour cela, le JS est loin d’être idéal. Consultez la technique pour évaluer les solutions possibles.

#32. Votre site contient-il des variables d’url ?

Attention, si la variable « ?sort =ascendant » est placée en fin d’url, vos contenus peuvent être considérés comme dupliqués. Préférez canaliser le trafic vers des pages qui ne contiennent pas ce type de variable.

#33. Votre contenu contient-il des liens internes ?

Contextualisés par le contenu, les liens internes pèsent davantage que les liens de navigation. N’hésitez pas à lier entre eux vos contenus éditoriaux pour leur donner du poids. De même, depuis vos pages produits, enrichissez de liens internes vers d’autres recommandations.

 

SEO & MOBILE

Ultime étape de votre audit SEO, l’optimisation mobile, devenue incontournable pour performer sur smartphone et obtenir les bonnes grâces de l’index mobile first de Google.

#34. Etes-vous compatible mobile ?

Votre site doit nécessairement avoir une interface compatible mobile. Evaluez vos performances via le test proposé par Google

#35. Votre site est-il responsive ?

Condition indispensable pour offrir une expérience utilisateur confortable sur mobile ou tablette, une interface responsive qui s’adapte à tous les écrans, grâce à sa conception blocs glissants.

#36. Votre site contient-il du Flash ou du JS ?

L’un comme l’autre peuvent rencontrer des difficultés de lecture. Assurez vous que tout fonctionne. A défaut, remplacez ces modules par des technologies compatibles comme le HTLM5 et le CSS.

#37. Votre navigation est-elle accessible ?

Si votre site n’est pas optimisé mobile, le menu de navigation est le premier à souffrir car il devient vite inaccessible. Vous perdez alors vos utilisateurs…

#38. Vos visuels sont-ils optimisés ?

Images ou vidéo, les visuels larges sont esthétiques mais lourds à charger sur mobile. Assurez-vous d’optimiser au mieux cette variable grâce à un simple script permettant de resizer les visuels  et /ou déportez la vidéo.

#39. Votre site contient-il des interstitiels ?

Bannis par Google, les pop-up et autres interstitiels sont considérés comme des freins à la navigation sur mobile. Dans la mesure du possible, libérez-vous en. A défaut, assurez-vous que l’utilisateur puisse les fermer simplement.

#40. Votre site est-il suffisamment rapide ?

Sur mobile, la vitesse de chargement est primordiale. Les études indiquent que l’utilisateur fait preuve de 3 secondes de patience ; Google annonce une tolérance à 5 secondes. Pour évaluer votre score, une seule option : le Speed ScoreCard de Google !

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