Google Ads, 7 questions autour de la propriété de la marque

Qui peut utiliser ma marque ? Comment ? Que faire contre ça ? Les questions autour de la préservation de la marque fusent durant les rendez-vous client ! Et oui, ce n’est pas toujours simple de s’y retrouver sans quelques notions juridiques en matière de propriété intellectuelle. Pas de panique, l’équipe JVWEB s’est penchée sur la question avec l’aide de BrandVerity, expert en droit du clic !

#1. Un tiers peut-il enchérir sur ma marque ?

Nombre d’annonceurs pensent pouvoir être seuls à enchérir sur leur marque, c’est faux. Les enchères sont ouvertes à la concurrence et n’importe qui peut choisir d’enchérir sur votre marque. Il ne relève pas du rôle de Google d’arbitrer la légitimité du mot-clé mais bien d’offrir aux utilisateurs la plus vaste expérience possible. Nous vous recommandons donc d’enchérir sur votre propre marque, afin de vous positionner sans ambiguité.

#2. Un concurrent peut-il citer ma marque dans son annonce ?

En la matière, les règles varient selon les pays de diffusion. En Europe, moins permissive que les anglo-saxons, la loi impose de ne pas induire le consommateur en erreur. Ainsi, Google s’engage à contrôler les combinaisons suspectes. Toutefois, il reste possible d’inclure la marque dans une annonce. Une tolérance est acceptée pour les sites revendant du matériel de marque neuf ou d’occasion ou pour les extensions, par exemple.

#3. Comment Google sait si un partenaire utilise ma marque ?

Vous avez la possibilité de permettre l’usage de votre marque par certains partenaires en informant Google Ads via une demande d’autorisation de tiers. Notez toutefois que cette autorisation est non conditionnelle et limitée à l’usage d’un terme unique. Vous pouvez la suspendre à tout moment.

#4. Pourquoi certains annonceurs se positionnent sur ma marque ?

Pour votre potentiel de conversion ! Une requête incluant une marque révèle une recherche déjà bien ciblée, et donc plus proche de la conversion. En se positionnant sur votre marque, ces annonceurs souhaitent capitaliser sur votre trafic pour améliorer leurs performances. Vos concurrents peuvent également y voir une stratégie pour vous faire barrage en récupérant à la source vos prospects.

#5. Quelles sont les déviations de marque les plus courantes ?

BrandVerity, via ses outils de tracking, a identifié 6 typologies de contrefaçon de marque. La plus courante, le Search Arbitrage, qui consiste à générer du clic vers une landing page, qui elle même, contient des annonces. Rémunérées au clic, ces annonces créent une source de revenus pour l’éditeur, qui multiplie le procédé sur des milliers de requêtes.

#6. Peut-on se plaindre quelque part ?!

Il est possible d’envoyer une réclamation à Google. Traitées par ordre d’arrivée, ces réclamations obtiennent généralement une réponse sous 6 à 8 semaines. A l’issue, 2 possibilités : soit Google supprime l’annonce dénoncée, soit il la conserve. Dans les deux cas, vous en serez informé.

#7. Si l’annonce est supprimée, comment s’assurer qu’elle ne va pas revenir ?!

Lors du dépôt d’une réclamation, vous disposez de 2 possibilités. Soit vous visez tous les annonceurs, auquel cas Google tentera de limiter l’usage de la marque, dans la limite de ses conditions d’utilisation ; soit, vous visez un annonceur spécifique, auquel cas chaque annonce sera individuellement supprimée. Dans les deux cas, la réclamation sera traitée mais rien ne vous garantit qu’un autre annonceur n’ait pas la même idée. Une surveillance active est donc nécessaire !

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