Alors que le nouveau bouton « j’aime » universel a déjà été intégré à 50 000 sites en une semaine, la « personnalisation instantanée » s’attire encore les foudres des autorités.

Lors de la conférence du F8 il y a peu, Facebook a proposé aux développeurs de sites web d’intégrer différents plugins. Par exemple, si vous vous rendez sur une des sources dont je me sers pour rédiger cet article, vous pourrez devenir fan du site sur Facebook (dans les infos de votre profil, dans la catégorie page). Pratique si vous avez envie de partager un contenu que vous avez apprécié ou si vous voulez être tenu au courant de l’actualité de tel ou tel site.

Et on voit bien la toute la différence avec la « personnalisation instantanée », qui configure un site en se basant sur vos informations Facebook.  Pour faire simple, le contenu proposé sur le site est relié avec vos préférences sur Facebook. Ce Plugin plonge directement dans vos données personnelles.  Imaginons que je sois fan de NBA et de l’équipe des Dallas Maveriks et que je me rende sur un site de sport généraliste. Avec cette option, le site sera capable de me proposer en première page la dernière actualité de cette équipe américaine plutôt que l’élimination du FC Barcelone.

Le point qui attire les foudres du gouvernement et des bloggeurs influents sur cette application est que le site bleu et blanc joue encore avec la vie privée. En effet, il s’agit d’un « opt out ». Si vous voulez avoir accès au site non personnalisé, vous devez cocher un bouton sur le site qui vous permet de consulter le contenu non personnalisé. Les détracteurs jugent que ce programme aurait du être « opt in », c’est-à-dire que l’internaute ait la possibilité de modifier le contenu du site s’il le désire.

Certains détracteurs supposent qu’avec un tel enjeu marketing et de telles opportunités, Facebook soit en train de tester les limites de la protection de la vie privée, essayant de rester sur la frontière entre l’acceptable et inacceptable. A l’image de leur dernier plugin opt out  « Beacon » qui avait été fort décrié en 2007 lors de son lancement, la « personnalisation instantanée » réserve encore bien des mystères et des débats quand à son futur et son utilisation.

Un dernier scandale a récemment éclaté dans la sphère Facebook : un employé aurait déclaré que Mark Zuckerberg, le fondateur du réseau social, ne s’intéressait pas à la vie privée. Une information crédible à votre avis ? 


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